To make coffee, you have to get up early. At 5am precisely. C’est donc très difficilement que commence chaque jour ici, pour Lucas et moi. Le plus difficile, c’est en réalité de sortir de la montagne de couvertures qui nous recouvrent pour s’habiller dans le froid. Heureusement, tous les matins, Lorena veille aux fourneaux pour nous préparer un repas chaud et bien évidemment un café maison. Souvent, c’est riz, haricots rouges et œuf (même chose le midi et le soir d’ailleurs).
J’enfile ensuite mon jean, je mets une chemise prêtée par Christopher et we leave for the fields at 6 am. The 30 minutes that separate us from the place of work allow us to wake up (the tressauts of the vehicle especially).
Once there, we start working straight away. We hang a basket at our waist and we leave in the ranks of coffee.
The work is hard. Les champs de caféiers se situent à 1600 mètres d’altitude sur des pentes très abruptes et dès 7h30, le soleil commence à être vif. En soi, le travail de cueillette n’est pas difficile; il consiste à avancer d’arbustes en arbustes pour récolter les grains de café. Aussi, puisque c’est la troisième fois qu’ils refont le travail avec nous, il n’y a même pas tant de grains à ramasser que ça. C’est qui est éprouvant c’est vraiment le déplacement. Le sol s’effrite sous nos pieds et la pente nous fait tomber. Avec le panier en plus, il est impossible pour nous de nous rattraper. The job is dangerous, d’autant plus que de grosses pierres dévalent les pentes à notre passage et peuvent croiser le chemin d’autres travailleurs.
Nous avançons donc très lentement dans ces champs et essayons tant bien que mal de garder les pieds sur terre. Nous comprenons aussi très vite qu’avec une topologie de terrain comme celle-là, il est impossible de mécaniser la récolte; everything must be done by hand. Il nous faudra donc plusieurs jours pour passer au peigne fin les 2 hectares de champs. Heureusement, nous faisons une pause casse-croûte vers 10h et nous terminons la cueillette vers 12h30. Malgré tout, le travail n’est pas terminé ; far from it.
The work of coffee is long and tedious because many steps are necessary to transform it. The coffee itself is enclosed in many layers that constitute the coffee berry.
To remove the outer layer also called skin, le café doit être séché pour abaisser son taux d’humidité entre 10 et 12 pourcents. Cette étape se fait sur des grillages disposés à l’horizontale. Les baies de café sont posées dessus et sèchent au soleil. C’est durant cette étape que le grain à l’intérieur se gorge du sucre contenu dans la pulpe et gagne alors toute sa saveur.
Une fois séché, le café est apporté chez un voisin disposant d’une machine servant à retirer la couche extérieure. À la suite de cette étape, un long et fastidieux travail de tri commence. Nous passons toutes nos soirées à trier les grains pour séparer les restes de peau des grains. Mais là encore le grain n’est pas encore prêt à être dégusté, far from it...
Indeed, the coffee bean is still in a hard protective layer. This layer can be removed with the same machine as for removing the skin but Christopher does it with a manual machine for the neighbors.
Once this new task is done, we retract the coffee beans to finally reach the climax of the coffee making process: roasting. C’est à ce niveau-là que toute la connaissance qu’à Christopher en son café s’exprime. En fonction de la météo, de la température, de l’humidité ambiante, il torréfie le café à sa convenance. Il y a trois niveaux de torréfaction : peu torréfié (café blanc), moyennement torréfié (café miel) et très torréfié (café noir). Chaque niveau de torréfaction change le goût et les apports en antioxydants. Pour faire simple, plus le café sera torréfié, moins il aura d’antioxydants et plus il sera fort. Christopher nous confie que les industriels du café font principalement du café noir car ils peuvent ainsi cacher le goût du café de mauvaise qualité qu’ils utilisent. Personnellement, c’est le café miel que je préfère car il a un bon goût de café, sans être trop fort.
Avec le café d’excellence que produisent Lorena et Christopher, nous découvrons un café fruité et goûtu. Nous réalisons aussi que le café que nous connaissions en France était de mauvaise qualité et surtout, qu’au prix auquel nous l’achetions, les caféiculteurs n’étaient pas rémunérés convenablement.
Ainsi, toute la semaine est rythmée par le café. Néanmoins, nous aurons l’occasion d’être invités à des obsèques. Ici, les obsèques durent 9 jours durant lesquels les proches se réunissent tous les soirs chez le défunt pour une messe. Le soir où nous venons, c’est Lorena qui joue le rôle du prêtre. Nous assistons avec beaucoup de respect à la cérémonie.
One evening, we prepare a beef bourguignon and our guests are delighted! Nous vivons un moment de partage incroyable et les journées, bien que remplies, passent vite. Nous rencontrons toutes les personnes de la communauté et, à chaque fois, c’est un échange riche. Nous travaillons un jour chez le frère de Lorena, un agriculteur, pour l’aider. Alexis est une personne avec qui nous vivons. Cet homme charismatique nous apprend beaucoup de choses sur le lieu, l’agriculture et sur sa vie. L’échange est fort et we realize how lucky we are.
Toutes les bonnes choses ont une fin et nous devons partir pour continuer notre périple au Costa Rica. Nous les reverrons d’ici une semaine et ils viendront passer une nuit dans our sailboat in Golfito, to thank them for their hospitality.
Antoine
June 9, 2022Merci pour la vidéo, en tant qu’amateur j’ai apprécié 👍👍
Si jamais il vous restait du café, je suis preneur.. 😉
Bonne fin de trip !
Lucas
June 11, 2022Bonjour Antoine, merci pour ton gentil commentaire, malheureusement nous voilà déjà en Polynésie Française avec notre cargaison qui ne comprend que le café préalablement acheté.
Cependant, tu peux joindre Lorena sur Facebook si tu souhaites demander un envoi. N’oublie pas de lui préciser que tu viens de la part de ses deux français préférés.
Carpentier Claude/Nicole
March 17, 2022C’est encore une expérience inoubliable que vous venez de vivre. Que de bon souvenirs . Merçi mon Léo pour ta plume et les détails parfois très rigolos. Continue a nous faire voyager. Autant de bisous que de km qui nous séparent. Mamie papy (17/03)